L'épidémie de chikungunya continue de gagner en intensité en Guadeloupe. Depuis les premiers cas signalés dans l'archipel en décembre 2013, près de 24.000 personnes ont été atteintes par le chikungunya et 5.190 nouveaux cas ont été recensés durant la semaine dernière. Ce denier chiffre illustre, selon l'ARS et la préfecture, "l'intensification de l'épidémie en Guadeloupe".
Cette recrudescence pousse les services publics à se doter de plans de continuité d'activité, ont annoncé l'ARS et la préfecture au cours d'une conférence de presse commune. Une campagne de communication radio-TV a aussi été lancée pour appeler la population à éradiquer les sites d'eaux stagnantes (vases et coupelles de pots à fleurs, gouttières, déchets de consommation, pneus usagés, etc). "Nous avons demandé aux communes d'établir et de lancer des plans d'action", a indiqué vendredi Nicolas Martrenchard, directeur de cabinet de la préfète de Guadeloupe. "On se prépare à mobiliser le système de soins pour augmenter les plages horaires de consultation" des médecins de ville, a-t-il aussi indiqué, en précisant que "toute la Caraïbe est touchée" et notamment la République Dominicaine.
Des spécialistes brésiliens se sont rendus la semaine dernière dans l'autre département français des Caraïbes, la Martinique, également touchée, pour y prendre connaissance des mesures arrêtées. Selon le directeur général de l'ARS, Patrice Richard, le niveau épidémique actuellement atteint en Guadeloupe "était attendu pour juillet-août" après le début en juin de l'hivernage, la saison des Caraïbes où il pleut le plus.
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