Pour la deuxième année consécutive, la tribu médecine générale a planté sa tente sur la rive droite de la Seine. Ils seront en effet au moins 4 000 confrères Porte Maillot à arpenter cette fin de semaine les couloirs, les amphis et les plénières du Congrès de la Médecine Générale France qui, en moins de dix ans, est devenu un « must ». Cette édition 2015 est en effet à ne pas manquer. Syndicats, sociétés savantes, universitaires, associations, tout ce qui fait la médecine générale sera représenté. Et tout ce qui impacte la pratique médicale y sera décortiqué, analysé, débattu, apportant une vraie contribution aux défis sanitaires du moment : vaccination, prévention, dépistage, vieillissement, maladies chroniques, révolutions thérapeutiques… Autant dire que c’est là et pas ailleurs, au cours de ces trois journées, que va s’écrire et se décrire le fameux « virage ambulatoire » promis par nos décideurs.
« Le Généraliste », comme les années passées, est fier d’accompagner ce mouvement. Partenaire presse officiel, nous sommes aussi acteurs de cet événement. Nous donnons rendez-vous à nos lecteurs sur notre stand n° 10, mais aussi dans nos ateliers d’urgence cardio-respiratoire animés par un urgentiste du Samu et, bien sûr, au débat que notre rédaction organise en prolongement de l’enquête lecteurs dont nous avons livré les résultats la semaine passée. « Existe-t-il un mode de rémunération idéal en médecine générale ? » Réponse vendredi avec l’éclairage d’un économiste de la santé et les témoignages de confrères de trois pays d’Europe. Et pour ceux qui ne pourraient pas « monter » à Paris, vous êtes invités à suivre les temps forts du congrès en direct sur notre site internet.
Gageons d’ailleurs que Paris 2015 sera rattrapé par l’actualité. « Ce sera un congrès politique », prédit Pierre-Louis Druais, président du Collège de la médecine générale. Et pour cause : l’avenir de la médecine générale se jouera ensuite à partir de mardi sur l’autre rive de la Seine, du côté du Palais Bourbon… et un peu partout en France à l’occasion d’une nouvelle « Journée santé morte ». Dans ce contexte, le débat de vendredi après-midi au Palais des Congrès autour du rapport Druais centré sur l’avenir de la profession promet d’être animé. Une occasion unique de faire le point, non seulement sur la concertation de ces dernières semaines à l’ombre du ministère de la Santé, mais aussi sur l’état des lieux de la discipline et sur ce qu’il reste à obtenir pour la médecine générale…
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