Fin octobre, une publication française suggérait que le dépistage du cancer du poumon pourrait se faire de façon très précoce grâce à une simple prise de sang recherchant des cellules cancéreuses circulantes. Si cet article a fait grand bruit, l’utilisation de cette technique en routine « relève encore de la science-fiction », commente le Dr Milleron pour qui ces tests pourraient surtout être utiles en seconde intention.
De même, la recherche d’une signature moléculaire du cancer dans l’air expiré (ou exhalat) des fumeurs est séduisante mais elle se heurte pour le moment au manque de spécificité des anomalies constatées. Et, globalement, aucun biomarqueur n’a fait la preuve à ce jour de son efficacité comme test de dépistage. L’imagerie reste donc pour le moment en pôle position pour le dépistage. Dans les années 2000, plusieurs études ont démontré l’inefficacité de la radiographie standard. Les espoirs ont été relancés avec l’arrivée
du scanner «?faibles doses » sans injection dont l’intérêt a été démontré dans différentes petites études puis conforté en 2011 dans l’essai randomisé NLST.
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