A l’isue de son assemblée générale de samedi, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a appelé le gouvernement à tenir ses engagements sur la question de la fin de vie. Jean-Luc Romero, président de l’association, a ainsi lancé « un appel à François Hollande et au Premier ministre : qu’il tiennent leurs engagements sur la fin de vie, notamment l’engagement 21 » du Président. Evoqué lors de la campagne présidentielle en 2012, celui-ci prévoit qu’une personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable « puisse demander dans des conditions strictes et précises à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ».
Par ailleurs, le président de l’ADMD exige que les associations pro-euthanasie soient associées aux discussions présidant à l’élaboration de la nouvelle loi sur la fin de vie. Jugeant que ces associations ont été largement exclues des cinq dernières missions parlementaires sur le sujet, au bénéfice, selon lui, des « anti », l’association va lancer une campagne « choc » destinée à interpeller l’exécutif. Elle sera initiée en novembre prochain, parallèlement aux travaux menés par les députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Clayes (PS), dont l’ADMD se méfie. Ce n’est pas la première fois que l’ADMD se risque à une campagne choc pour faire avancer sa cause.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1