Lors de ses vœux, le président de l'Ordre des médecins n'a pas caché son inquiétude au sujet du projet de loi de santé d'Agnès Buzyn – finalisé et en cours de transmission au conseil d'État – qui traduit le plan Ma santé 2022.
« Nous craignons que l'ambition réformatrice affichée laisse la place à un débat technico-administratif », a tancé le Dr Patrick Bouet. Le généraliste de Villemomble (Seine-Saint-Denis) ne veut pas croire que « cette réforme qui devait être conçue en partant des besoins des Français, ne soit finalement qu’un simple empilement de normes nouvelles, asphyxiant davantage les professionnels de santé et le système de santé ».
Toutefois, « la réforme peut encore réussir », affirme le patron du CNOM, à condition que le gouvernement fasse « des choix politiques forts » en matière de réorganisation des soins dans les territoires, de démocratie sanitaire ou de formation. Pas question de reproduire les erreurs des gouvernements passés, a-t-il alerté, citant la loi HPST de Roselyne Bachelot ou la loi Touraine. « Il serait terrible que ce quinquennat soit perdu pour la santé ».
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