Près de 6 200 personnes ont découvert leur séropositivité en 2018. Ce nombre est en diminution par rapport à 2017 de 7%, selon le dernier BEH publié le 26 novembre 2019. Cette baisse se retrouve principalement chez les personnes nées en France (- 9%), notamment chez les HSH (- 16%) mais cette tendance est à la hausse chez les HSH nés à l'étranger (+ 38 %). Dans les nouvelles découvertes, la proportion baisse chez les usagers de drogues injectables (UDI;- 27%) et chez les hétérosexuels nés en France (- 22%). Cependant, elle est stable chez les femmes hétérosexuelles nées à l'étranger, mais en baisse dans cette catégorie chez les hommes (-14%). Ces découvertes ont été réalisées en présence de signes cliniques ou à la suite d'un bilan biologique évocateur d'infection à VIH (26 %) ou lors d'un bilan systématique (20 %) ou d'un dépistage orienté (20 %). Dans le même temps, 25 % des découvertes l'ont été à un stade précoce et 29 % à un stade avancé. Concernant ces dernières, il s'agissait principalement d'usagers de drogues injectables (55 %) et d'hétérosexuels (33 %). Plus de la moitié (52 %) des personnes ayant découvert leur séropositivité n'avaient jamais été testées auparavant pour le VIH. Le nombre de sérologies réalisées ne cesse d'augmenter depuis 2014 : il est de 5 795 819 en 2018, soit une augmentation de 3 % par rapport à 2017. Dans le même temps, le taux de positivité des sérologies VIH est de 1,88 pour 1 000, en baisse de 13 % entre 2013 et 2018.
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