L’accident mortel de l’essai clinique de Rennes était-il évitable ? Selon Le Figaro, des chiens seraient morts lors des essais précliniques. « Cela peut être un vrai signal d’alerte », lâche le Pr Daniele Piomelli, professeur de neurobiologie et de pharmacologie à l’université de Californie à Irvine. Autre information, quatre des cinq survivants présentent des lésions révélées par l’IRM au niveau notamment de l’hippocampe et du pont, à l’origine de troubles moteurs. Le mécanisme à l’origine de ces lésions demeure à ce jour inconnu. D’autant que les experts n’expliquent toujours pas pourquoi d’autres patients sont indemnes de tout symptôme. L’article fustige par ailleurs la rétention d’informations pratiquée par l’ANSM. Et annonce la publication par le British Journal of Clinical Pharmacology d’un éditorial très critique envers l’agence française. « Je suis choqué par le manque de transparence de l’ANSM », conclut le Pr Adam Cohen, l’un des corédacteurs. L’ANSM se retranche derrière le secret industriel pour justifier la divulgation complète des documents. Cette attitude est-elle encore tenable ?
Des chiens morts lors de l’essai clinique mortel de Rennes
Publié le 25/02/2016
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Crédit photo : SPL/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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