Les pharmacies sont autorisées depuis samedi à réaliser des tests rapides d'orientation diagnostique (TROD) pour le coronavirus, selon un arrêté publié au Journal officiel le 11 juillet. « À titre exceptionnel (...) les pharmaciens d'officine (...) peuvent réaliser les tests rapides d'orientation diagnostique sur sang capillaire de détection des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 », indique le texte de l'arrêté, qui est « applicable jusqu'au 30 octobre ».
Ces tests ne pouvaient, jusqu'à présent, être réalisés que par un laboratoire d'analyses médicales, en ville ou à l'hôpital. Une liste des 51 tests de ce type autorisés a été publiée par le ministère de la Santé.
Les biologistes alertent sur les difficultés d’utilisation
En cas de résultat positif, une confirmation en laboratoire de biologie par une prise de sang et un examen de laboratoire afin de préciser la réalité de la réponse immunitaire sera nécessaire. Un test virologique (RT-PCR) pourra éventuellement être réalisé afin de vérifier si le virus est toujours présent dans l'organisme.
Les pharmaciens réclamaient depuis de longues semaines de pouvoir commercialiser ces tests TROD, alors que les syndicats de médecins biologistes étaient fermement opposés à cette possibilité. Dans un communiqué daté du 3 juillet, plusieurs organisations de biologistes mettaient ainsi « en garde les autorités et le grand public sur les difficultés d'utilisation et sur la complexité de l'interprétation des résultats de ces tests sérologiques ».
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé dimanche sur BFMTV que les tests virologiques pour détecter le Covid-19 seront « systématisés » dans les prochains jours dans les aéroports de France pour les voyageurs provenant de pays classés « rouge » (où le virus circule le plus). Jusqu'à « 2 000 tests PCR par jour » seront réalisés, a précisé Gabriel Attal.
(Avec AFP)
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