Le gouvernement va verser en mai une prime exceptionnelle de 1 500 euros aux personnels soignants des services de santé dans la trentaine de départements les plus touchés par l’épidémie recevront une prime de 1 500 euros, versée quel que soit le statut ou le métier considéré, internes, agents de service, infirmiers, médecins : "Tous ont formé un collectif dont l’effort doit être reconnu et valorisé."
Dans les autres départements, les agents ayant travaillé dans les services COVID+ des 108 hôpitaux de référence percevront également la prime de 1 500 euros. Les agents des autres services percevront une prime de 500 euros. Ces primes seront "nettes de tout", c’est-à-dire exemptes de charges et d’impôts.
En outre, tous recevront une majoration de 50 % de leurs heures supplémentaires, ce qui représente en moyenne plus de 600 euros par agent, également sans impôts ni charges, a souligné le ministre de la Santé Olivier Véran. Chaque agent recevra donc en moyenne 1 000 à 2 000 euros environ, a précisé Olivier Véran, avec un coût total pour l’État de 1,3 milliard d’euros.
S’y ajoutera une prime à venir pour le personnel du secteur médico-social, notamment celui des Ehpad, qui ont dû se réorganiser. Ces personnels ont fait "des efforts de réorganisation, d’adaptation de prévention, avec des mesures d’isolement collectif ou individuel et le maintien en poste dans des conditions parfois difficiles des soignants", a-t-il souligné.
Par conséquent, "il est tout à fait normal qu’ils puissent bénéficier d’une reconnaissance et ce sera le cas très prochainement à l’issue d’une négociation". Ces primes font partie d'un plan d'urgence global de 110 milliards d'euros, intégré à un nouveau projet de loi de finances rectificative. Au sein de celui-ci, un effort « historique » en faveur du système sanitaire est prévu, à hauteur de 8 milliards d'euros. Il inclut notamment l'achat de matériel et de masques pour près de 4 milliards d'euros, et le financement des primes.
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