« Depuis février, le dispositif en place côté hospitalier est complet. Les plannings sont prêts », s’est félicité Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé, mercredi 24 avril, à l’issue d’un comité de pilotage sur la préparation du système de santé aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Quatorze établissements de santé franciliens devraient tourner à plein régime avec « 100 % de leur effectifs » pour assurer la continuité d’activité du système de santé pendant cette période particulièrement sensible.
L’exécutif s’attend à une activité supplémentaire de 4 à 5 % par rapport aux étés habituels pour les structures hospitalières. Les établissements de santé les plus exposés seront ceux de Paris et de Seine-Saint-Denis mais aussi l’ouest des Hauts-de-Seine et Versailles. Cette croissance n’effraie pas le ministre pour qui la capitale, première destination touristique au monde, a l’habitude de connaître des pics de population l’été et bénéficie d’un des maillages hospitaliers les plus denses d’Europe.
Les urgences, la chirurgie, l’orthopédie ou la traumatologie et les services de réa « tourneront eux aussi à plein régime » de leurs capacités. Quelque 1 860 personnels équivalents temps plein (ETP) ont été mobilisés. « Des primes seront attribuées aux médecins qui acceptent de tronçonner leurs vacances, en partant un peu avant et un peu après », a précisé Frédéric Valletoux, confirmant une information déjà annoncée par l’AP-HP.
Plus de 750 lits supplémentaires seront ouverts en Île-de-France. Trois hôpitaux seront mobilisés spécifiquement lors de cet évènement. Bichat se consacrera aux athlètes, Avicenne aux médias accrédités et l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) à la famille olympique.
Le ministère a aussi consolidé son « organisation de crise » avec la création le 1er mars d’un centre de crise sanitaire pour parer aux situations exceptionnelles pendant les Jeux, en appui direct au Centre national de commandement stratégique installé au ministère de l’Intérieur.
À présent, le gouvernement fait du travail de dentelle.
Frédéric Valletoux
Le service public de la santé renforcera sa présence aux abords des sites d’épreuves, afin de faciliter les prises en charge en urgence. Le Pr Pierre Carli, ancien patron du Samu de Paris, a été chargé de piloter cette mission.
Le gouvernement fait désormais « du travail de dentelle », glisse Frédéric Valletoux, en s’efforçant de mobiliser à tous les étages : horaires d’ouverture des pharmacies, maintien de l’offre de soins pour les habitants franciliens, anticipation des besoins éventuels liés à des pics de chaleur ou des épidémies…
L’organisation des transports reste un défi majeur. Mais Frédéric Valletoux se montre là encore optimiste. « La préfecture nous a rassurés sur un dispositif qui ne peut pas être anticipé des mois à l’avance mais qui permettra de fluidifier la circulation des professionnels de santé et des patients pendant l’événement ».
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