Est-ce un effet délètère de la crise sanitaire ? Selon un sondage BVA réalisé par la Fehap, la MNH et Nehs, la situation des familles en situation de précarité s'est dégradée depuis trois ans, d'après 51 % des adhérents MNH et 48 % des adhérents Fehap. Selon une proportion plus importante (respectivement 62% et 54%), ils renoncent plus souvent à se soigner. Pour 40% d'entre eux, ils ont plus de problèmes de santé. Pour 28% (MNH) et 24% (Fehap) d'entre eux, ces familles ont plus de problèmes mentaux ou psychiques.
En outre, selon 88% des professionnels de santé MNH et 79% des directions Fehap, les actions et moyens de prévention de la santé des personnes sans domicile fixe ne sont pas adaptés. 60 % des adhérents MNH estiment que les actions et moyens de prévention ne le sont pas non plus pour les personnes handicapées, 61% pour les personnes âgées, 68% pour les personnes migrantes et/ou d'origine étrangère, 67% pour les jeunes en insertion, 72% pour les familles en situation de précarité et 88% pour les personnes sans domicile fixe.
Ces professionnels affichent comme priorité chez ces personnes vulnérables la prévention des addictions (65% MNH et 70 % Fehap) et la préservation de la santé mentale (44% MNH et 59% Fehap).
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