Hasard ou conséquence ? Alors que la pénurie en Lévothyrox® semble enfin résolue, l’ANSM s’inquiète, dans une analyse publiée mardi, d’une hausse massive et en partie injustifiée des prescriptions de lévothyroxine. « Au cours des vingt dernières années, les ventes sont passées d’environ 4 millions de boîtes en 1990 à 34 millions en 2012. » Pour l’ANSM, cette forte augmentation peut s’expliquer par différents facteurs. « La sensibilisation des médecins et la mise à disposition de techniques d’exploration très sensibles ont conduit à une intensification du dépistage et de la prise en charge des troubles hypothyroïdiens. Par ailleurs, la nature physiologique de l’augmentation de la TSH avec l’âge et l’IMC ne sont pas toujours pris en compte. » D’où « une détection plus large et précoce des hypothyroïdies notamment frustes » et une utilisation de la lévothyroxine souvent « à vie » dans des situations à la limite du bon usage.?Dans?ce contexte, l’ANSM rappelle « que la prescription de lévothyroxine doit s’appuyer sur des signes francs et documentés ». Et, en cas d’hypothyroïdie fruste (TSH › 4 mUI/l, sans anomalie de la T4L), le traitement doit être dans la plupart des cas « limité aux sujets à risque avec une THS › 10 mU/L », tel que préconisé par la HAS.
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1