Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, a demandé au gouvernement une « accélération » des réformes structurelles à l'hôpital pour aider les établissements à réaliser le 1,7 milliard d'euros d'économies réclamés pour 2018 via le budget de la Sécu (PLFSS).
« C'est pour nous la plus grosse marche à passer, a analysé le maire (LR) de Fontainebleau (Seine-et-Marne) ce lundi dans la matinale de « LCI ». Faire des économies, pourquoi pas, mais à condition que les hôpitaux soient accompagnés par des réformes structurelles. »
Après avoir rappelé que les charges de personnel représentent 70 % du budget des hôpitaux public, Frédéric Valletoux a suggéré d'apporter de la « souplesse » au statut de la fonction publique hospitalière afin de « sortir de ce vrai carcan ».
Timidité sur la télémédecine
Autre réforme structurelle : la fin de la tarification à l'activité. Là encore, Frédéric Valletoux a demandé une « accélération » en faveur du développement d'une tarification au parcours et à la pathologie, mesure par ailleurs portée par le gouvernement dans l'article 35 du PLFSS.
Si Frédéric Valletoux a reconnu que ce budget de la Sécurité sociale « ouvre des pistes » et « va dans le bon sens », notamment sur la question du financement à la qualité et de la lutte contre les actes inutiles, il a regretté qu'Agnès Buzyn soit « un peu timide » sur le financement de la télémédecine.
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