PIC eLOOP, un passeport vaccinal dématérialisé

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Publié le 25/06/2021
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Créé par une start-up franco-suisse, un carnet de vaccination numérique certifié permet d'enregistrer et d'accéder à divers certificats d'immunité pour voyager.

Depuis le 9 juin, le pass sanitaire est requis pour participer à des événements accueillant plus de 1 000 personnes (salles de spectacle, événements sportifs ou culturels, festivals, foires et salons…). Au niveau européen, le « green pass » a été validé par les eurodéputés et les États membres pour une entrée en vigueur le 1er juillet.

Sous forme papier ou digital, il permet de vérifier le statut vaccinal, le résultat d'un test négatif (moins de 48 heures pour les rassemblements, moins de 72 heures pour le contrôle aux frontières) ou le certificat de rétablissement d'une personne.

La start-up franco-suisse eLOOP a misé sur l'enregistrement de telles données dans un carnet de vaccination certifié et dématérialisé. Dès le début de la crise Covid, elle a travaillé sur cet outil – semblable au petit carnet jaune de vaccinations internationales de l'OMS. Une sorte de pass sanitaire avant l'heure sous la forme d'une appli (PIC, Personal Immunity Certificate), gratuite et sécurisée. Elle permet la création d’un certificat d’immunité avec les données du patient (photo, identité, date des doses, produits injectés, pays et QR code). C'est le patient seul qui peut intégrer les informations concernant le Covid mais aussi demander à son médecin de certifier tel ou tel autre vaccin (hors Covid) déjà effectué.

Le médecin doit lui-même se connecter sur l'appli pour vérifier si un vaccin est en attente d'être authentifié. « Une fois le vaccin certifié, le patient l'enregistre et peut partager les attestations », explique le Dr Rodolphe Meyer, cofondateur d'eLOOP. Expérimenté dans cinq régions avec 20 000 patients et 500 praticiens, ce passeport vaccinal comporte des informations compatibles DMP. « Le médecin n’a pas à faire de double saisie », assure le Dr Stéphane Landais, généraliste à Malakoff (Hauts-de-Seine) et secrétaire général de la CSMF (qui soutient l'outil). La start-up a fait connaître sa solution au gouvernement et à la CNAM mais n'a reçu aucune proposition de collaboration.

Loan Tranthimy

Source : Le Quotidien du médecin