Pour Mahmoud Zureik, directeur scientifique et de la stratégie européenne de l'ANSM qui avait coordonné l'étude conjointe de l'agence et de l'Assurance-maladie sur l'évaluation du surrisque thrombo-embolique des pilules de 3e et 4e génération, une telle mesure serait prématurée : « D'un point de vue réglementaire, la contraception orale nécessite une prescription médicale qu'il est prématuré de vouloir supprimer. Il y a toujours un risque thrombo-embolique à évaluer chez chaque patiente, et cette visite est l'occasion d'aborder les différents modes de contraception. »

* MSD, Majorelle, Biogaran, Teva, Mylan, Sanofi (Zentiva), Effik, Pierre Fabre, Besins International, Pfizer, HRA Pharma, Novartis (Sandoz), Bayer Healthcare et Janssen.