Un médecin sur trois (30 %) ayant réalisé une téléconsultation a utilisé de préférence Skype, WhatsApp ou FaceTime, révèle un sondage Odoxa effectué pour l'Agence du numérique en santé (ANS) et le Mag de la Santé, rendu public le 22 octobre.
En dehors des applications vidéos sur smartphone plébiscitées par 29 % des sondés, 45 % des médecins se sont tournés vers un outil de vidéotransmission proposé par une plateforme commerciale et 11 % ont préféré celui de leur ARS. Les cabines de téléconsultations sont utilisées par 3 % du panel.
Six médecins sur dix téléconsultent avec leur téléphone
Si 40 % des médecins utilisent leur tablette ou leur ordinateur pour la consultation à distance, 60 % préfèrent leur téléphone avec le son uniquement (33 %) et avec image (27 %).
Presque la moitié des médecins (44 %) se sont d'ailleurs équipés pendant la pandémie. Pour faire leur choix, le ministère de la Santé avait recensé et établit une liste des fournisseurs des outils de télésanté. Malheureusement, 57 % des sondés déclarent ne pas en avoir eu connaissance. Néanmoins, parmi ceux l'ayant consultée, ils estiment pour trois quarts qu'elle a été utile.
En moyenne, un médecin a téléconsulté 81 fois depuis 2018 dont 58 fois depuis le confinement. Un médecin sur cinq a téléconsulté plus de 100 fois depuis le confinement.
Quelques pépins ont été mis en exergue par les praticiens : 40 % ont rencontré des problèmes techniques, 35 % ont relevé des problèmes de qualité d'image et 35 % déplorent la qualité de la connexion.
Mais au global, 64% des médecins ayant déjà effectué une téléconsultation estime que cet acte est désormais inscrit dans leurs pratiques.
* Sondage réalisé du 24 juin au 3 juillet auprès de 2010 Français, 254 médecins et 248 infirmiers, selon la méthode des quotas
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes