« On voit déjà des aménagements possibles pour tenter de résoudre les problèmes démographiques dans notre spécialité, où le renouvellement des effectifs devient alarmant », lance le président du Cedef. Il s’agit par exemple des territoires de Nîmes, Montpellier et Nice, qui font l’objet d’une surveillance particulièrement rapprochée. Par ailleurs, « 458 internes en formation ne garantissent pas le renouvellement de la spécialité, déplore le Pr Dupin, et 7 ou 8 postes seront encore supprimés cette année. La succession est donc loin d’être assurée, et c’est Frédéric Caux, le secrétaire du Cedef, qui s’en fera l’écho auprès du Collège des Collèges, la CNCEM. »

Enfin, la réforme mettra ne place des formations spécialisées transversales (FST), notamment, pour la dermatologie, celles d’oncologie et d’allergologie. « Le Cedef sera particulièrement vigilant à ce que la spécialité participe à la coordination de ces FST », prévient le Pr Dupin.

Entretien avec le Pr Nicolas Dupin, président du Collège des enseignants de dermatologie