Les corps donnés à la science servent à l'apprentissage (initial et continu) de l'anatomie et de la chirurgie pour les étudiants en santé et les chirurgiens, en complémentarité avec les nouveaux outils technologiques. Ils permettent ainsi que jamais la première fois ne se fasse sur un patient vivant, sans oublier la dimension symbolique de la confrontation à la mort.
Les corps servent aussi à la recherche (parfois privée), notamment pour la mise au point d'organes artificiels, de prothèses, de techniques complexes de chirurgie (greffes de cornée, lambeaux libres en chirurgie plastique) et d'imagerie, ou encore à des travaux en médecine légale ou en entomologie.
Les motivations des donateurs sont diverses : volonté altruiste d'aider la médecine ou de témoigner de la reconnaissance à l'égard de l'institution médicale, rejet (ou indifférence) des rituels traditionnels, et à la marge, volonté d'éviter les coûts des funérailles.
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