• En Suisse, deux centres de permanence téléphonique, Medgate et Medi24 ont ouvert en 1999. Ils assurent aujourd’hui 7 500 consultations à distance par jour. Entre les mains d’assureurs, ces centres d’appel annoncent résoudre les deux tiers des problèmes par télémédecine.
• En Irlande, la consultation en ligne peut se faire via un téléphone mobile sur 3G Doctor, un site où l’on paye 50 livres pour avoir accès à un questionnaire interactif type urgence permettant un tri diagnostic. On peut même envoyer un contenu vidéo
• Aux États-Unis, les exemples abondent. Sur American well, on peut parler 10 minutes avec un gynécologue pour 15,75 dollars (11,27 euros). Des assureurs abonnent leurs patients à ce type de coaching santé. Unilever soutient Imperative health dont l’abonné reçoit un kit biométrique (balance, boîtier enregistreur d’activité physique…) pour surveiller son poids et sa forme y compris dans le cas d’une maladie cardiovasculaire. De nombreux sites santé proposent les conseils de médecin.
• Au Canada, bien-sûr, grands espaces obligent.
• Aux Pays-Bas, sBZ est une fondation qui soutient les patients sous anticoagulant. Les infirmières utilisent l’accès iPhone et mettent en ligne l’INR (ou le patient le fait). Le médecin suit les résultats à distance ce qui évite des déplacements à l’hôpital et prévient les complications.
• En Italie, le site PagineMediche lancé par un médecin avec 90 confrères, connecte à la fois les médecins et les patients : « Les patients ont besoin de trouver quelqu’un qui fasse preuve d’empathie à leur égard, il y a toujours un médecin disponible pour un chat (conversation en ligne). »
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