DANS UNE TRIBUNE intitulée « Pourquoi nous sommes contre la Gestation pour autrui », le Planning familial (MFPF), la Coordination des associations pour le droit à l’avortement et la contraception (CADAC), Coordination lesbienne en France (CLF) s’opposent à toute légalisation des mères porteuses. « Derrière les arguments en faveur de la GPA se profile une vision de la société que nous, féministes et lesbiennes féministes, ne pouvons partager : l’épanouissement de l’individu passerait par la mise en œuvre irrépressible d’un projet parental organisé autour de la sublimation du lien génétique », expliquent les associations. Que ce soit pour répondre à l’infertilité ou à une demande sociale, la GPA correspond, dans les pays où elle est autorisée, à « une régression sociale féroce ». Même si la démarche était encadrée légalement, elle ne saurait faire disparaître « l’iniquité fondamentale » de la pratique.
Les associations dénoncent l’idéologie néolibérale qui fait de plus en plus « entrer les femmes dans le rôle de femmes de service. Service qui se décline maintenant en service à la personne, service sexuel dans la prostitution et ici service procréatif avec la GPA ». D’autres voies sont possibles, indiquent les associations, comme l’adoption plénière accessible à tous et à toutes ou la généralisation de l’accès à la procréation médicalement assistée pour les femmes.
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