La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) s’inquiète par avance du plan de 10 milliards d’euros d’économies sur l’assurance-maladie, annoncé mardi par le Premier ministre dans le cadre du programme triennal de réduction des dépenses publiques. « Imposer au secteur de la santé de supporter, à lui seul, 20 % du montant global des 50 milliards d’économies prévues est en contradiction avec l’objectif du pacte de solidarité qui vise à faire de la santé une priorité », avertit la Confédération.
Scénario dangereux
Le syndicat présidé par le Dr Jean-Paul Ortiz voit dans ce scénario « dangereux » la menace d’« une maîtrise des dépenses purement comptable » qui se traduira « par le retour de la contrainte sur les médecins libéraux et, de façon indirecte, sur les patients ». Les efforts réclamés au secteur devraient se traduire dans la fixation d’objectifs nationaux de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM) historiquement bas (sous la barre des 2 %) dans les prochaines années.
Très inquiète pour la dynamique conventionnelle en médecine de ville, la CSMF appelle le gouvernement à « oser enfin déshospitaliser notre pays » en développant la chirurgie ambulatoire, le maintien à domicile, les sorties précoces d’hospitalisation et en régulant « pour de bon » l’accès aux services d’urgences.
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