Pour Gérard de Pouvourville, vice-président du collège des économistes de la santé, « les craintes des industriels du médicament ne relèvent pas du fantasme, il est clair que les autorités manifestent une attention accrue aux problématiques de bénéfice/risque et d’effets indésirables. À cela s’ajoute le fait que, pour certaines classes thérapeutiques déjà bien pourvues en traitements, on évite d’en rajouter des nouveaux, d’autant que les médecins français ont tendance à prescrire les innovations, assez chères, plutôt que les médicaments éprouvés, souvent génériqués. Il y a un changement de doctrine ».
L’économiste ajoute que cette prudence est d’autant plus marquée quand les médicaments sont issus des biotechnologies : « Ces médicaments ont une action systémique et cellulaire, si bien que pour ne pas prendre de risques sur leurs effets secondaires potentiels, on restreint l’indication à certaines niches, même quand le médicament est valable ».
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