Lilian Abbo, de l’Université de Miami (États-Unis), a détaillé les actions mises en place pour encourager la désescalade systématique des antibiotiques dans les hôpitaux de Miami. Le scénario est bien différent de l’Australie : les déceptions ont souvent été au rendez-vous, en raison notamment de l’hétérogénéité des établissements (publics et privés), des difficultés rencontrées pour motiver les équipes médicales et les administrations dans un processus sans grande rentabilité financière directe, en l’absence de contrainte réglementaire.
Pourtant, des succès notables ont été enregistrés, ce qui a permis à l’équipe chargée de ces actions de capitaliser à partir de ces succès au cours des dernières années. Les principales clés du succès, selon Lilian Abbo, sont les suivantes :
– Chaque intervention doit comporter des activités de proximité, avec contacts humains et échanges ouverts (les actions à distance, et sans concertation, sont souvent sans effet) ;
– Savoir faire preuve de souplesse dans l’application des outils, pour tenir compte de l’hétérogénéité des moyens, des activités médicales, et des habitudes de travail ;
– La persévérance peut permettre de convertir les demi-échecs en franc succès ;
– À l’inverse, des programmes initialement efficaces peuvent devenir inopérants s’ils ne sont pas régulièrement entretenus (par des visites des hôpitaux, notamment).
Les actions en faveur de la désescalade systématique des antibiotiques dans les hôpitaux suivent un parcours semé d’embûches. Ceci est particulièrement net dans le contexte des systèmes de santé américains, peu favorables à des interventions de ce type, jugées pas assez lucratives. Pourtant, de beaux succès ont été obtenus, même en Floride, avec des interventions reposant sur la proximité et les relations humaines, avec conviction et persévérance.
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