DEPUIS 50 ANS, Stallergenes se bat pour le développement d’un axe thérapeutique bien particulier, l’ITA. Avec un certain succès, le laboratoire ayant acquis une taille respectable : plus de 1 000 salariés, une implantation directe dans 18 pays et un chiffre d’affaires de 235 millions d’euros (en 2011).
Pour Robert Gradnik, directeur général de Stallergenes, cette réussite est due à un effort constant pour faire évoluer cette thérapeutique en offrant aux patients et aux médecins une gamme complète de produits (voie sous-cutanée classique, voie sublinguale en solutions et en comprimés, venins d’hyménoptères) mais aussi d’outils diagnostiques et d’éviction. Un développement qui a représenté 200 millions d’euros de dépenses en R&D entre 2006 et 2011.
Parallèlement, Stallergenes s’est doté de moyens ultramodernes : première production d’acariens au monde (900 kg/an), production interne de cinq pollens de graminées, plus grand site de production d’APSI (allergènes préparés spécialement pour un individu) automatisé ou encore nouvelle unité de fabrication de comprimés sublinguaux.
Onze essais cliniques.
Mais c’est incontestablement le lancement de l’ITA sublinguale qui a assuré le développement de Stallergenes ces dernières années, depuis le lancement de la première solution, Staloral, en 2002. La mise au point de comprimés a accéléré le processus. Le programme Stalair vise à couvrir, avec des comprimés sublinguaux, 80 % des allergies respiratoires dans le monde : graminées (Oralair, commercialisé), acariens (produit en phase III), bouleau, ambroisie, cèdre du Japon. Ce programme comprend 11 essais cliniques incluant près de 5 000 patients.
Pour demain, Stallergenes mise sur de nouvelles indications potentielles (allergies alimentaires et médicamenteuses) mais surtout sur l’internationalisation. Le laboratoire réalise encore plus de 50 % de son chiffre d’affaires en France et, d’une façon générale, l’ITA est surtout pratiquée en Allemagne et en Europe du Sud. Un fort potentiel de développement existe aux États-Unis et au Japon. Enfin, Stallergenes vise les marchés émergents asiatiques (à commencer par la Chine) et latino-américains. Dans tous ces pays, souligne Robert Gradnik, on note un intérêt croissant pour l’ITA et en particulier les comprimés sublinguaux.
Conférence de presse organisée par les laboratoires Stallergenes
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