La nouvelle n’est pas bonne : les industriels du médicament se détournent de plus en plus de la France lorsqu’il s’agit de mener leurs études et leurs essais cliniques. Des délais trop longs pour obtenir une autorisation, des coûts trop élevés par rapport à des pays émergents, des recrutements de patients parfois compliqués, des contrats difficiles à conclure : les raisons ne manquent pas pour expliquer cette relative mais réelle désaffection qui n’est certes pas strictement réservée à la France, en Europe. Maigre consolation. D’autant que l’Allemagne et les pays scandinaves sont épargnés.
Le recul des essais réalisés dans l’Hexagone, s’il se confirme et s’amplifie, aura des répercussions sur la recherche clinique française, sur la rapidité de mise à disposition aux patients des médicaments innovants, mais aussi plus largement sur l’économie du secteur pharmaceutique. Faut-il voir dans ce recul le signe d’un début du désinvestissement de l’industrie pharmaceutique en France, comme certains le craignent depuis un certain temps ? On n’en est vraiment pas là. La France par la compétence de ses chercheurs, de ses médecins, de ses hospitaliers, par la qualité de ses unités de production conserve des atouts indéniables. Ce qui n’empêche pas qu’il faut prendre au sérieux cet avertissement et se donner les moyens de renverser la tendance. Vite.
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