La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) en Midi-Pyrénées a exprimé son inquiétude pour l’avenir, les 60 cliniques privées de la région qu’elle représente étant confrontées à la fois à une baisse des tarifs et à une hausse des charges.
« Nous comptons 2 500 médecins dans 60 cliniques et prenons en charge près de la moitié des patients du territoire, mais avec une baisse des tarifs de 2,5 % en 2015, doublée d’une hausse des charges de 10 %, nous sommes étranglés », a indiqué Frédéric Sanguignol, le président de la FHP de Midi-Pyrénées lors d’un point presse, lundi.
Soutien aux médecins grévistes
Les patrons de ces établissements privés qui emploient 12 000 salariés, et comptent plus de 1 000 entreprises partenaires, alertent sur des perspectives d’emplois inquiétantes et des investissements réduits, voire gelés.
« Nous déplorons l’irréaliste décalage entre les tarifs unilatéralement fixés par l’État et la réalité économique du coût des soins, a pointé Frédéric Sanguignol. Dans notre région, on pressurise des cliniques déjà fragiles dont les résultats accusent une forte dégradation et une trésorerie plus que tendue. »
Ce vendredi 13 novembre, les cliniques de Midi-Pyrénées apporteront leur soutien aux médecins libéraux en grève contre le projet de loi de santé. Elles espèrent obtenir une répartition de l’enveloppe budgétaire plus équitable et mieux répartie entre le public et le privé.
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie