Les patients à risque d’infection à pneumocoque (IP) ont une comorbidité chronique sans immunodépression, tandis que ceux à haut risque ont une immunodépression (due à une maladie ou un traitement). La cardiopathie chronique multiplie le risque d'IP par 3, les maladies pulmonaires chroniques et le diabète par 6, la consommation excessive d’alcool par 11, et l’immunodépression sévère par de 23 à 48.
L’âge entre aussi en compte, puisqu’il augmente l’incidence des comorbidités et que le taux de mortalité est plus élevé chez les patients qui les cumulent. Les comorbidités sans immunodépression représentent la plus grosse part des facteurs de risque. « On estime à 7 millions le nombre total de personnes à risque (6 millions avec des maladies chroniques sans immunodépression et 1 million d’immunodéprimés). En tête des comorbidités, on trouve le trio diabète, pathologie pulmonaire chronique, cardiopathie ou insuffisance rénale », a précisé le Dr Jacques Gaillat (Annecy).
Dans le nouveau calendrier vaccinal 2018, pour les adultes (et les enfants à partir de 5 ans) à risque d’IP, quel qu’il soit, le schéma vaccinal est le suivant :
– non vaccinés antérieurement : VPC13, puis VPP23 8 semaines plus tard ;
– vaccinés antérieurement avec la séquence VPC13-VPP23 : VPP23 avec un délai d’au moins cinq ans après le dernier VPP23 ;
– vaccinés depuis plus d’un an avec le VPP23 : VPC 13, et revaccination par VPP23 avec un délai d’au moins cinq ans après le dernier VPP23.
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