Un arrêté du ministre de la Santé, Olivier Véran, publié dimanche au « Journal officiel », autorise la vente en pharmacie d'autotests de dépistage du Covid-19 sur prélèvement nasal depuis ce lundi pour les personnes asymptomatiques de plus de 15 ans.
Déployés « progressivement dans des milliers d'officines tout au long de la semaine », ces autotests « vont être rapidement mis à disposition dans les établissements scolaires », a indiqué le ministre de la Santé dans un entretien au « Journal du Dimanche ».
Ces autotests, qui ne nécessitent pas de présence de professionnels de santé et dont le mode de prélèvement est « moins invasif » que les dispositifs RT-PCR, « permettront la réalisation de tests plus fréquents », souligne l'arrêté.
Un prix encadré
Le prix de l'autotest ne pourra excéder 6 euros jusqu'au 15 mai (puis au-delà 5,20 euros) et sa vente sur Internet est interdite. Ils seront aussi délivrés gratuitement, sur justificatif et avec un plafond de 10 unités par mois, aux salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi qu'aux accueillants familiaux qui les accompagnent.
La Haute Autorité de santé (HAS), qui a donné son feu vert à son déploiement, précise dans un avis publié le 16 mars que tout autotest positif doit ensuite faire l'objet d'une confirmation par test RT-PCR. Un avis confirmé par Olivier Véran dans les colonnes du « JDD » : « On pourra se tester chez soi et, en cas de résultat positif, il faudra confirmer celui-ci par PCR. Non seulement pour vérifier s'il y a un variant, mais aussi pour conserver un outil de suivi. »
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