LA RÉGION Midi-Pyrénées fait partie des régions de France les plus concernées par la pandémie de grippe A H1N1 après la région parisienne, avec 37 cas confirmés au 6 juillet (138 en Ile-de-France, 371 au total). Ici, comme dans le reste du pays, les médecins libéraux revendiquent une plus grande implication dans le processus de prise en charge des patients et ils demandent à être inclus et à participer à la campagne de vaccination à venir. « Nous avons la chance d’avoir un maillage régional de médecins de premier recours, satisfaisant et nous aimerions qu’il soit davantage impliqué dans la gestion de la pandémie », a déclaré le Dr Djamel Dib, le président de l’Union régionale des médecins libéraux (URML) Midi-Pyrénées.
Aujourd’hui, les autorités affichent leur crainte que le virus ne résiste à l’été, « c’est pourquoi, les 2 900 généralistes de la région seront mobilisés dès mi-juillet pour prendre en charge les patients. Ils seront ainsi totalement opérationnels en cas de forte propagation du virus à la rentrée », explique le Dr Jean-Jacques Galouye, l’un des deux médecins référents de l’URML pour la grippe A. « Leur rôle sera plutôt de prendre en charge les patients à domicile », explique le médecin. À partir de mi-juillet, si la régulation par le 15 restera la règle, l’hospitalisation d’office qui avait été remise en cause par le milieu hospitalier à Toulouse, sera réservée aux cas graves, c'est-à-dire aux patients déjà atteints de pathologies chroniques sévères. Le Tamiflu ne sera quant à lui plus délivré qu’en usage curatif.
Pour remplir leur mission, les libéraux demandent aussi la délivrance des masques en nombre suffisant, en particulier pour les médecins effectuant la permanence des soins, et que le nombre de masques FFP2 soit multiplié par trois.
En Midi-Pyrénées, par ailleurs, les quatre centres dédiés continueront de fonctionner au CHU de Purpan, à la nouvelle clinique de l’Union, à la clinique des Cèdres et à l’hôpital de Saint-Gaudens.
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