L'Union nationale des professionnels de santé (UNPS) réclame au gouvernement « d'abandonner sans délai » son projet concernant la recertification individuelle des praticiens libéraux, que le Premier ministre a annoncé vouloir mettre en place lors de la grande conférence de la santé du 11 février.
Selon l'UNPS, qui représente les libéraux de santé, la recertification « ne peut être considérée que comme une mesure inutile, contraignante et humiliante ». À ses yeux, ce dispositif ferait doublon avec le développement professionnel continu (DPC), dans lequel l'ensemble des professions sont impliquées. Cette formation continue « suffit à prouver l'attachement des professionnels pour l'évolution de leur exercice tout au long de leur parcours professionnel », souligne l'UNPS.
L'UNPS n'est pas la seule instance libérale à s'opposer à la recertification périodique. Le Centre national des professions de santé (CNPS), qui fédère 32 organisations représentatives des libéraux de santé, a lui aussi demandé le retrait de ce projet en construction. La recertification a aussi provoqué une levée de boucliers de syndicats de médecins libéraux comme la CSMF et le SML dès l'annonce du gouvernement.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive