Au nom de tous mes collègues et de moi-même je souhaite faire rectifier une affirmation insérée dans un de vos articles concernant la permanence des soins. Vous notiez la désaffection des médecins pour effectuer des gardes, et la fin d’une permanence des soins en nuit profonde (entre 0 et 8 heures) dans les différents secteurs du Languedoc-Roussillon.
En fait, cette assertion n’est pas tout à fait juste, car il existe (tout comme pour les Gaulois dans Astérix), des zones où les médecins continuent d’assurer cette permanence 24 heures sur 24 (je reconnais que nous restons certainement les derniers). Ainsi le secteur I sur les Pyrénées-Orientales (Banyuls-Cerbère) poursuit cette tâche sans défaillir avec ses 8 médecins. Et, mieux encore, cet été nous pourrons même assurer cette permanence avec division des deux secteurs de Banyuls-Cerbère (du fait d’une surpopulation estivale) ; tout cela grâce au renfort d’une jeune collègue qui vient de s’installer dans notre cité de Banyuls/mer.
Tout cela pour dire :
- Que quoique puissent en dire nos instances supérieures, nous sommes très attachés à nos patients, et à leur santé.
- Que les jeunes peuvent aussi être attirés par les zones rurales, et cela même si certaines contraintes peuvent au départ effaroucher.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive