Le Syndicat des ophtalmologistes de France (SNOF) salue ce mercredi la mise en place de la « démarche en santé visuelle de l'opticien-lunetier » présentée par la Fédération nationale des opticiens de France (FNOF) à l'occasion du mondial de l'optique (Silmo 2016).
La loi de santé a en effet élargi les responsabilités de l'opticien dans le parcours de soins visuels. Dès la sortie du décret, les opticiens pourront adapter, lors d'un renouvellement de verres correcteurs ou lentilles de contact, la prescription médicale initiale, sauf opposition du médecin. Ils auront aussi la possibilité de réaliser, sur prescription médicale, les séances d'apprentissage à la manipulation et à la pose des lentilles.
Pour se préparer à ces évolutions, les opticiens ont élaboré un vade-mecum. Il vise à favoriser la coordination et la coopération entre les acteurs de la filière visuelle – opticiens, ophtalmologistes, orthoptistes.
Suivi de prescription
Les opticiens s'y engagent à respecter l'ordonnance médicale, à vérifier les équipements optiques et à formaliser les échanges d'informations avec les médecins. Une mission de sensibilisation auprès des patients leur sera confiée notamment pour expliquer l'amétropie. Les opticiens devront rendre compte à l'ophtalmologiste de difficultés particulières des patients.
Pour renforcer la coordination des soins visuels, les professionnels souhaitent développer une messagerie sécurisée. « En tant que pivot de la filière visuelle, nous nous réjouissons qu’une telle démarche soit mise en place, commente le Dr Thierry Bour, président du SNOF. C’est un pas de plus dans la coopération entre professionnels de la filière visuelle. Le patient sera le premier gagnant… »
La démarche en santé visuelle de l'opticien-lunetier « rappelle également les recommandations de la Haute Autorité de santé de 2011 sur le renouvellement des verres correcteurs », se félicite le SNOF.
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