Juste avant la Seconde Guerre mondiale, j'habitais dans un petit village de 500 habitants, en Normandie. Mes parents étaient instituteurs et nous vivions tous les trois dans une grande maison qui jouxtait la cour de récréation...
Il m'arrivait fréquemment de voir passer dans la rue principale un personnage toujours très soigneusement vêtu : costume sombre, cravate et pochette de couleur. Il portait une énorme sacoche – peut-être que je la trouvais énorme avec mes yeux d'enfant ; elle était surtout pour moi un mystère...
Cet homme aux cheveux légèrement grisonnants allait rendre visite à des malades, que faisait-il à leur domicile ? Quels pouvaient être leurs échanges ? Comment et par quel miracle savait-il les soigner, voire les guérir ? Où avait-il appris cette science ?
Un jour, alors que je jouais avec son fils à son domicile, j'ai aperçu sur son bureau par l'entrebâillement de la porte de son cabinet de consultation un objet bizarre, énorme fait de deux grosses pinces dont j'ai appris plus tard qu'il s'agissait d'un forceps.
C'est ainsi que de ce personnage, de son mystère et de cet instrument impressionnant est née ma vocation. J'avais 8 ans !
Les députés s’accordent sur les cinq critères cumulatifs pour être éligible à l’aide à mourir
Fin de vie : l’article créant un nouveau droit à l’aide active à mourir a été adopté
Évaluation de compétences des médecins retraités, le débat s’enflamme : « Je voudrais bien connaître les résultats de ceux qui exercent »
Fin de vie : les doyens de médecine s’opposent à une formation obligatoire à l’aide à mourir