Selon les données du site de la recommandation temporaire d'utilisation (RTU) mis en place par le laboratoire Gilead, plus de 700 personnes sont entrées dans un programme de prophylaxie pré-exposition (PrEP). À ce nombre il faudra bientôt ajouter les patients inclus dans l'essai Ipergay qui va prendre fin en juin : 400 patients ont fait partie de l'expérimentation, dont certains ont changé de mode de prévention depuis. À titre indicatif, « nous suivons encore 150 patients dans le cadre d'ipergay dans notre consultation », précise le Pr Jean-Michel Molina du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Saint-Louis (AP-HP) et principal investigateur d'Ipergay.
« Ce que nous souhaitons faire maintenant, c'est ouvrir des consultations adaptées aux différentes populations à risque : une consultation pour les hétérosexuels africains, une autre pour les transgenres, une autre pour les jeunes gays… Afin d'adapter notre offre à toutes les populations ciblées », poursuit le Pr Molina.
Une nouvelle expérimentation va avoir lieu à Paris, haut lieu de l'épidémie. Appelée étude « ANRS Prévenir » doit bientôt prendre le relais d'Ipergay afin de mesurer l'impact de l'inclusion de la PrEP et dans l'éventail des stratégies de prévention sur l'épidémie.
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