L'Intersyndicat national des internes (ISNI) a décidé de ne pas déposer de préavis de grève dans l'immédiat mais pose un ultimatum au gouvernement.
Après s'être réunis lors d'une assemblée générale (AG) extraordinaire à Paris, les vingt bureaux du syndicat, représentant chaque subdivision, ont choisi la voie de la mobilisation lors d'un vote dématérialisé si les délais de publication des textes réglementaires autour de la réforme du 3e cycle n'étaient pas respectés.
Depuis plusieurs semaines, l'ISNI demande aux pouvoirs publics d'être davantage associé aux discussions portant sur la révision des maquettes et sur le nouveau statut d'« assistant spécialiste du 3e cycle ».
« Les discussions autour des maquettes ont débuté le 27 février, nous avions préparé une liste de revendications, explique Olivier Le Pennetier, président de l'ISNI au « Quotidien ». Nous avons reçu samedi matin, en marge de l'AG, un retour négatif sur nos revendications, notamment sur l'allongement des diplômes d'études spécialisées (DES) de la cardiologie et de l'hépato-gastroentérologie qui a été refusé. »
Options, FST, statut...
Le syndicat souhaite que le décret en conseil d'État définissant le statut d'étudiant du 3e cycle en phase 3 (mise en autonomie en fin d'internat) soit publié avant le 1er mai 2017. L'ISNI attend la liste définitive des options et formations spécialisées transversales (FST) avant ce vendredi 10 mars. Enfin, le syndicat réclame la parution de l'arrêté définissant le nombre d'étudiants autorisés à suivre les options et FST avant le 20 mars prochain.
L'ISNI a obtenu un engagement écrit des ministères de la Santé et de l'Enseignement Supérieur sur le délai de rédaction du nouveau statut des internes fixé au 1er mai 2017. Toutefois, « un engagement par lettre n'est pas une garantie », souligne le syndicat. Surtout, les internes refusent « tout glissement de compétences entre spécialités » dans le cadre de cette réforme.
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