Le plan régional sport-santé bien-être 2017-2020 d’Île-de-France a été lancé ce mercredi. Le plan doté d’un budget de 1,6 million d’euros doit se concrétiser dès le début de l’année 2018.
Élaboré avec l’URPS d’Ile-de-France, il est pensé pour favoriser la prescription d’activité physique adaptée (APA) par les médecins. Les praticiens vont pouvoir s’appuyer sur des outils d’aide à la prescription par le biais d’un carnet de suivi, d’une plateforme téléphonique dédiée et le site : lasanteparlesport.fr qui référence actuellement les 600 clubs associatifs impliqués dans une démarche sport santé en Ile-de-France. « Il s’agit de créer les conditions de confiance pour que le sport sur ordonnance puisse se développer sur l’ensemble du territoire », déclare Laurent de Lamare, directeur par intérim de la Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la cohésion sociale d’Ile-de-France. Le plan inclut un vaste programme de certification baptisé « Prescri’Forme » afin de mieux encadrer l’activité physique sur ordonnance dans la région. Plus de 19 000 clubs associatifs sont concernés par cette démarche. « Le gros du travail est devant nous », concède le directeur général de l’ARS d’Ile-de-France, Christophe Devys. Une manière de développer les parcours sport-santé, en lien avec les clubs de proximité.
Centres ressource
Outre une sensibilisation des éducateurs du monde sportif à l’accueil des publics spécifiques éligibles au sport sur ordonnance, le plan prévoit la mise en place d’un contrôle qualité et d’évaluation des structures certifiées. Le dispositif « Prescri’Forme » s’appuiera sur l’expertise de centres ressources. Au moins un centre par département francilien doit être agréé en 2018. En matière de prescription d’APA, ce plan régional va un peu plus loin que l’article 144 de la loi de santé du 26 janvier 2016 et du décret du 30 décembre 2016 sur le sport sur ordonnance.
Obésité et hypertension artérielle incluses
« En Ile-de-France, on a souhaité étendre les prescripteurs non seulement aux médecins libéraux mais également aux praticiens hospitaliers, en lien avec les médecins traitants », indique Lise Janneau, directrice de l’offre en promotion de la santé de l’ARS francilienne. Le plan élargit également les patients éligibles en allant dans le champ hors ALD avec l’inclusion de l’obésité et de l’hypertension artérielle. À partir de ce nouveau plan, « l’idée est d’aller progressivement avec les mutuelles vers un dispositif qui insert le sport comme un outil de remise en santé et de prévention pour les différentes catégories de population », souligne le préfet de région Michel Cadot. En Ile-de-France, seulement 14 % de la population pratique une activité physique au niveau des recommandations de l’Organisation mondiale de santé.
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