«Coca-Cola renouvelle son engagement en faveur du bonheur. » (Qui pourrait s’engager con?tre, à part quelques nihilistes d’arrière-garde ?) Après avoir vérifié par sondage que nos contemporains européens sont heureux, en tout cas se déclarent comme tels, le fabricant de boissons gazeuses a décidé d’aborder la notion par la face scientifique. Et crée un observatoire du bonheur pour rassembler les connaissances et décrypter les perceptions et représentations de cette notion qui, paraît-il, est à la mode.
On n’en est pas encore à appeler à la rescousse la médecine ou la neurologie. Pour l’instant, l’observatoire, présidé par Michel Blay, physicien devenu historien et philosophe des sciences, fait appel à des chercheurs en sciences humaines et sociales (anthropologie, économie, histoire, sociologie, philosophie...). Mais le premier cahier qu’il publie tend à mettre en valeur les liens entre l’étude scientifique, quelle qu’elle soit, et le bonheur. « Le bonheur qu’il y a à simplement comprendre, savoir, apaiser les inquiétudes parce que l’on est moins ignorant. » Les chercheurs sont-ils plus heureux que les autres ? Ceux qui se battent pour trouver un poste et/ou des subventions n’en sont sans doute pas convaincus.
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