Après la déception du « Mississippi Baby » en juillet dernier, on pouvait encore croire en la guérison fonctionnelle d’un deuxième enfant, dévoilé lors de la conférence annuelle sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) à Boston, en mars dernier. Environ 32 heures après le début du traitement, la charge virale mesurée dans le plasma était de 217 copies/ml. Une ponction lombaire réalisée six jours après la naissance a ensuite révélé une charge virale de 32 copies/ml. Dans les jours qui ont suivi, la charge virale dans le plasma est devenue indétectable, c’est-à-dire inférieur à 20 copies/ml. Cela n’a hélas pas duré. Dans un cas clinique publié dans le Lancet, le Dr Vania Giacomet de l’université de Milan explique que trois ans après la naissance de l’enfant, les analyses médicales montraient une augmentation de l’activité des lymphocytes T CD4 et CD8, ainsi qu’une dégradation de la voie de différenciation de ces cellules sanguines. Deux semaines après l’arrêt du traitement, une charge virale détectable de 36 840 copies/ml a été mesurée par les équipes médicales de l’hôpital Luigi Sacco.
Vania Giacomet et al, No cure of HIV infection in a child despite early treatment and apparente viral clearance.
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