Moins de deux semaines après le lancement de sa plateforme visant à recruter des participants pour les essais vaccinaux Covid-19, l'INSERM se félicite d'une forte mobilisation : « 25 000 participants de tous les âges se sont inscrits, signe que la recherche d’un vaccin contre cette infection virale nous concerne tous », écrit l'institut dans un communiqué.
Objectif atteint donc pour la plateforme COVIREIVAC, développée en collaboration avec un réseau de 24 centres d’investigation clinique (CIC) en vue de faciliter la conduite d'essais cliniques sur les vaccins Covid-19 en France. « Nous allons toutefois continuer à mobiliser les volontaires qui le souhaitent afin d’être en mesure de recruter dans les essais à venir les personnes cibles », souligne Odile Launay, coordinatrice de COVIREIVAC, professeur en maladies infectieuses et tropicales à l’Université de Paris et coordinatrice du CIC Cochin-Pasteur à̀ l’hôpital Cochin (AP-HP).
« Se porter volontaire aux essais cliniques des vaccins contre la Covid-19 c’est devenir acteur contre la pandémie, faire avancer la recherche et ainsi contribuer sur le moyen terme à se protéger et à protéger chaque Français et notamment les populations les plus fragiles », estime l'INSERM.
Des essais qui pourraient démarrer cette année
L'inscription se fait via le site covireivac.fr, où un court questionnaire de santé est à remplir afin d'effectuer une présélection des volontaires. Les volontaires peuvent ensuite être contactés dans les mois à venir pour intégrer - s'ils sont toujours d'accord - un protocole de recherche pour un essai clinique de phase II ou III. Un numéro vert (le 0 805 297 659) est mis à leur disposition pour répondre à leurs interrogations.
À noter que les essais de phase II, dont l'objectif est d'étudier l'immunogénicité du vaccin, seront menés chez des personnes âgées, principale population à risque de forme grave et dont le système immunitaire est affaibli.
« Ces essais cliniques pourraient démarrer d’ici la fin de l’année, en fonction de l’évolution de l’épidémie et des discussions en cours avec les industriels en charge du développement des vaccins », avance l'INSERM.
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