Après avoir montré les effets délétères de l'immunité innée activée par une alimentation hypercalorique dans « Cell », les Néerlandais mettent en avant de potentiels effets thérapeutiques à stimuler la mémoire entraînée dans deux études, l'une dans le même numéro, l'autre dans « Cell Host Microbe ».
Dans l'une chez des souris après chimiothérapie, les chercheurs montrent une réponse protectrice contre la myélosuppression. La stimulation de l'immunité innée par du bêta-glucane se traduit à la fois en périphérie sur les cellules matures myéloïdes mais aussi au niveau médullaire avec une expansion de la myélopoïèse.
Dans la seconde, les chercheurs montrent que la vaccination BCG induit une reprogrammation épigénétique étendue des monocytes humains, qui est corrélée avec une protection contre une infection virale expérimentale (virus atténué de la fièvre jaune). La réduction de la virémie était corrélée à l'augmentation d'IL-1bêta, qui joue un rôle central dans l'immunité entraînée.
Congrès IAS 2025 : les Français très présents dans la recherche sur le VIH
L’ONU et une centaine d’ONG alertent sur la famine à Gaza
Le gouvernement veut faire du sommeil un pilier de santé publique
Transition de genre : premières recos chez l’adulte, la HAS se remet au travail pour les mineurs