LE MINISTÈRE de l’Enseignement supérieur et de la Recherche estime à 37 000 le nombre de personnels non-titulaires, c’est-à-dire n’ayant pas le statut de fonctionnaire, dans le supérieur et la recherche, d’après un rapport 2 009 sur « l’état des lieux de l’emploi scientifique » (consultable sur enseignementsup-recherche.gouv.fr).
Dans les universités, le nombre de non-titulaires est de 23 500. Ces chiffres recouvrent des réalités très diverses, comme, par exemple, les attachés temporaires d’enseignement et de recherche (ATER), les moniteurs, les lecteurs ou encore les maîtres de langue. « Les mesures prises par le ministère (création du contrat doctoral, prise en compte grâce au plan Carrières des expériences d’ATER ou de moniteur dans l’ancienneté des nouveaux maîtres de conférences, possibilité de transformation en CDI pour les contractuels...) ont pour objectif de faciliter le passage de ces personnels non titulaires en contrat à durée indéterminée (CDI), ou sur des emplois de fonctionnaires », indique le ministère.
De son côté, une intersyndicale de 19 organisations du supérieur et de la recherche a estimé à « 45 000 à 50 000 », soit environ 20 % des effectifs, le nombre de précaires dans l’enseignement supérieur et la recherche publics. L’enquête regroupe notamment dans la catégorie des « précaires » les thésards et les docteurs sans poste. Elle est consultable sur precarite-esr.org.
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