LE SYNDICAT national des praticiens à diplôme hors Union Européenne (SNPADHUE) envisage de porter plainte pour diffamation contre le Dr Jean Marty. Le président du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) avait établi un lien entre la mortalité maternelle postnatale dans certaines zones d’Ile-de-France et des DOM-TOM et les conditions d’octroi de la reconnaissance de qualification de spécialistes à diplôme étranger (« Le Quotidien » du 7 novembre). Il qualifiait d’« incohérente et laxiste » la procédure de qualification des PADHUE. « Ces affirmations sont graves et mensongères, nous ne pouvons pas les laisser passer, déclare le Dr Salem Ould Zein, président du SNPADHUE. Nous demandons au Dr Marty, s’il a des chiffres, de nous les montrer. »
Concernant l’autorisation d’exercice, le SNPADHUE souligne qu’il ne s’agit nullement d’une « procédure automatique ». « Avant de se présenter devant la commission d’autorisation, un praticien a exercé en moyenne 5 ans en France en tant que praticien associé et a réussi des épreuves de vérification des connaissances dans sa spécialité, précise le Dr Ould Zein. L’ensemble du parcours professionnel est évalué par les chefs de service qui à tout moment peuvent mettre fin au contrat s’ils jugent le niveau du praticien insuffisant ». La commission d’autorisation d’exercice comprend les membres de la commission de qualification de première instance avec des représentants de l’Ordre des médecins, du ministère de la Santé, des représentants universitaires de la spécialité et un représentant des PADHUE pour les 42 spécialités concernées. « Ces commissions se prononcent sur des critères de qualification et pas des critères administratifs », assure Salem Ould Zein.
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