Les associations représentatives des étudiants ne sont pas seules à prendre part à la campagne.
Sur leur blog « Etudiant-e-s contre la Médocratie », trois internes en médecine générale dénoncent, dans une lettre ouverte au vitriol, les positions « insupportables » et corporatistes de l’ANEMF, l’ISNAR-IMG et du SNJMG sur la démographie médicale, la liberté d’installation, la loi sur le médicament ou le numerus clausus (1). Ils stigmatisent les pressions que peuvent subir les internes. « Outre les conditions matériellement peu avantageuses de ces stages […], certains étudiants se retrouvent en situation de harcèlement (sexuel ou moral), ou de violation manifeste du code du travail et des règlements universitaires, déplorent les trois internes. Le rôle d’un syndicat dans ce genre de situations serait de défendre les étudiants, en offrant une possibilité de conflit collectif avec la hiérarchie hospitalière, tout en protégeant l’étudiant d’éventuelles représailles ».
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