Jean-Michel Chabot (HAS): des conventions seront conclues avec tous les collèges de spécialités

LE QUOTIDIEN - Vous avez signé des conventions avec sept collèges de spécialités. Y aura-t-il d’autres accords?

PR JEAN-MICHEL CHABOT Tous les collèges constitués sont appelés à signer au cours de l'année 2009 une ou plusieurs conventions de partenariat avec la HAS. Au cours des prochaines semaines, les néphrologues/dialyseurs, les imageurs, les gériatres, les réanimateurs et les psychiatres devraient à leur tour signer un premier partenariat.

Quelle forme prendra le suivi des engagements pris par les différents collèges dans les conventions déjà signées ?

Les conventions déjà signées et celles qui le seront à l'avenir, comportent des engagements respectifs pour la HAS et pour les collèges professionnels ; pour ces derniers, ces engagements précisent les différents éléments qui traduiront en pratique la réalisation des travaux au fur et à mesure du développement du programme de partenariat. Ces partenariats étant par vocation très axés sur les « bonnes pratiques cliniques », il s'agira principalement d'identifier des indicateurs de bonne pratique et de suivre leur évolution favorable dès lors qu'un nombre conséquent de médecins - adhérents aux programmes mis en œuvre par les collèges - les utilisera dans leur pratique quotidienne.

C'est ainsi que les cardiologues amélioreront la prise en charge des infarctus du myocarde, que les anesthésistes veilleront à ce que les traitements anticoagulants soient encore mieux prescrits et suivis, que les réanimateurs accorderont une attention accrue pour réduire les incidents qui peuvent survenir lors du passage d'un malade en réanimation, etc.

L'ensemble de ces améliorations et de ces progrès obtenus fera évidemment l'objet d'une large communication.

Quelles sont les dispositions prises par la HAS pour impliquer les structures fédératives de spécialité dans ses travaux ?

La HAS a pris l'option stratégique de se tourner encore davantage vers les professionnels de santé. Cette option se traduit par de nombreuses réalisations, comme par exemple les journées de décembre dernier à la Cité des sciences de La Villette auxquelles un nombre croissant de professionnels assiste et adhère. L'intérêt et l'encouragement que la HAS apporte aux collèges de bonnes pratiques résultent de la même analyse.

Ce sont ces professionnels qui, chaque jour sur le terrain, s'attachent à améliorer la qualité et la sécurité des soins, souvent dans le cadre des missions confiées à la HAS. Il est donc normal que ces professionnels et les collèges qui les réunissent soient le plus complètement possible associés aux travaux initiés par la HAS.