En 2014, 25 208 enfants (un sur 32) ont été conçus après une assistance médicale à la procréation (AMP), soit 3,1 % des nouveau-nés, rapporte l'Agence de la biomédecine (ABM) dans son rapport médical et scientifique 2015. Un taux en augmentation, tout comme le nombre de tentatives d'AMP, 143 778 en 2014 (contre 141 297 en 2011).
Dans 95 % des AMP, les tentatives sont réalisées avec les gamètes du couple ; les 5 % restants (1 372 enfants) ont recours au don, en très grande majorité de spermatozoïdes (1 107 enfants, contre 239 nés après un don d'ovocytes, et 26 avec un accueil d'embryon).
À souligner : l'augmentation des tentatives de fécondation in vitro avec transferts d'embryons congelés (de 20 551 en 2011 à 25 416 en 2014), signe d'une évolution des pratiques, marquée par la diminution du nombre d'embryons transférés par tentative, et/ou par l'augmentation du recours à la vitrification embryonnaire. Le recours à l'ICSI se stabilise à 66 % en 2014 (soit plus de 41 177 tentatives), et reste majoritaire en cas de dons.
Le rapport de l'ABM témoigne aussi de la persistance des inégalités territoriales, de l'augmentation des diagnostics pré-implantatoires (+ 23 % de couples en 2014 par rapport à 2013), des chiffres du diagnostic génétique post-natal, du dispositif de surveillance des incidents, ou encore, dans un autre volet, du prélèvement et de la greffe.
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