Alors que le rapport du comité d’experts scientifiques mandaté par la Direction générale de la santé conclut que le regroupement de cas d’agénésies transverses des membres supérieurs (ATMS) observés dans l'Ain est dû au hasard, les parents de Louis, né dans ce département sans doigts à la main droite, ont porté plainte contre X pour « mise en danger de la vie d'autrui ». Une plainte déposée le 8 août auprès du pôle santé publique du parquet de Marseille. Selon leur avocat, Me Fabien Rajon du barreau de Lyon, il s'agit de la première plainte dans cette affaire.
La désignation d'un juge d'instruction « spécialiste des questions sanitaires et environnementales » apportera une « garantie d'indépendance », estime l'avocat, qui rapporte que plusieurs familles concernées s'interrogent sur l'indépendance des investigations scientifiques de l'ANSES et de Santé publique France.
S'il y a ouverture d'une information judiciaire, « nous pourrons, en tant que partie civile, avoir accès au dossier et peser sur les investigations en demandant des actes, a ajouté l'avocat. Nous travaillons à la manifestation de la vérité. Nous sommes dans une logique constructive, pas une logique de contentieux ». Des questions se posent sur le rôle éventuel de la pollution des nappes phréatique, de problèmes sur le réseau d'assainissement ou de distribution de l'eau…
Concernant le Morbihan, autre département concerné par les « bébés sans bras », le comité d'experts a en revanche confirmé l’existence d’un cas groupé (cluster) d’agénésies transverses des membres supérieurs, à Guidel, avec trois enfants concernés.
Avec AFP
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