Les députés LT Olivier Falorni, Jeanine Dubié et Sylvia Pinel s'étaient auparavant émus des propos de Martine Wonner, et réclamé son départ du groupe. « Nous l'avions déjà dit à de nombreuses reprises en interne mais en vain. Elle a récidivé lors de la manifestation d'hier. Cela n'est plus supportable », avaient-ils tweeté.

« Elle n’a plus sa place au Palais Bourbon »

Le chef des députés LREM Christophe Castaner a pour sa part écrit samedi au président de l'Assemblée Richard Ferrand en estimant qu'il « conviendrait » de « saisir le procureur de la République de Paris, afin de vérifier la véracité des propos tenus ainsi que les éventuelles suites pénales qu'il pourrait y donner ». « Dans le contexte de recrudescence des menaces et des actes contre les élus et tout particulièrement contre les parlementaires, il ne saurait être toléré qu’une représentante de la Nation, siégeant à nos côtés, puisse proférer de telles paroles, incitant à la haine et à la rébellion, y compris par des actes violents », écrit Christophe Castaner, dans ce courrier.

Martine Wonner lui répondait du tac au tac sur Twitter. « Une fois de plus mes propos sont surinterprétés pour me porter préjudice », s'est défendue la députée.