Le dos au mur, Martin Hirsch, patron de l’AP-HP s’est résolu à attaquer l’explosive question du temps de travail à l’hôpital. C’est que l’accumulation du capital-temps des salariés de l’AP a atteint des chiffres surréalistes. C’est aussi que, comme beaucoup (qualifiés de Cassandre ou pire d’opposants au progrès social) l’avaient prédit à Martine Aubry puis Elizabeth Guigou, l’instauration des 35 heures à l’hôpital a rendu le paquebot ingérable.
À toutes les objections des connaisseurs de l’hôpital, on répondait : « Ils s’y feront !… »
L’hôpital ne s’y est pas fait et la dette de RTT est telle qu’on ne pourra jamais la payer. Les cadres hospitaliers,entre congés bonifiés, maladies, grèves, délégations syndicales, qui viennent s’ajouter aux RTT, s’arrachent les cheveux pour gérer le moins mal possible la pénurie.
C’est ainsi qu’une réforme emblématique de la gauche destinée à améliorer la qualité de vie et la lutte contre le chômage s’est heurtée à la dure réalité des faits, qui sont têtus : on ne pouvait pas, on ne peut pas appliquer les 35 heures à l’hôpital. On ne peut pas non plus retourner aux 39 heures…
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