Bien malin celui qui pourrait dire aujourd’hui qui sera le ministre de la Santé post-remaniement. Le programme de celle ou de celui qui se saisira (ou conservera) ce portefeuille est en revanche assez facile à se représenter. Très churchillien, il se résume par la délicieuse formule « blood, toil, tears, and sweat ».
Car le fait que le plan de réduction des dépenses publiques promis par François Hollande – 50 milliards d’euros, pour mémoire, à réaliser d’ici à la fin du quinquennat – concernera le secteur de la santé et que cela ira bien au-delà de la lutte anti-fraude à l’assurance-maladie ou le développement de la chirurgie ambulatoire n’est plus un secret pour personne. Le futur ministre, qui pourrait être Marisol Touraine si elle était reconduite, aura donc à mener à bien de redoutables chantiers. Ambitieux. Délicats. Impopulaires. À côté desquels la loi HPST ferait figure de petite bière.
Le détail du plan d’économie est attendu pour la mi-avril : chaque ministre recevra alors une lettre de cadrage individualisée, incluant le volume des économies escomptées du côté de chez lui. On imagine avec quelle impatience l’enveloppe sera décachetée avenue de Ségur. Où l’on sait bien que quoi qu’il arrive, le message « du sang et des larmes » passera beaucoup moins bien qu’à Londres au printemps 1940.
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