En grève pour une revalorisation salariale, le personnel de la clinique de Tarbes ne désarme pas

Les salariés de la clinique de l'Ormeau, à Tarbes (Hautes-Pyrénées) n'ont toujours pas obtenu gain de cause. Ils réclament à leur direction une revalorisation salariale de 3 % et une prime annuelle de 1 600 euros. Ce mercredi, pour leur 44e jour de grève consécutif, ils appellent à une grève dans l'ensemble des hôpitaux publics du département. 

« Le personnel de la clinique est dans le bas du tableau au niveau des salaires alors que l'établissement a un volume d'activité important puisqu'il réalise trois millions d'euros de bénéfice net par an, mais la direction ne veut rien entendre », déplore Christophe Couderc, coordinateur régional de la CGT Santé action sociale. Le syndicat fait état d'un taux de grévistes de 80 %. 

Médiation

Les salariés bénéficient, selon le syndicat, du soutien des habitants, d'une partie des élus locaux et du personnel de l'hôpital de Tarbes. « Ce n'est pas une question de moyens, car la clinique est une bonne santé financière selon le dernier audit, mais une question de principe », condamne le syndicaliste. La semaine dernière, la direction du groupe avait assigné ses salariés en référé pour faire cesser l'occupation de l'établissement, mais avait été déboutée par la justice.

Une médiation serait en cours entre une délégation de salariés et les représentants de la direction. Une manifestation devait avoir lieu ce mercredi à partir de 11 heures 15, au départ du site de la clinique. Un concert de soutien se tiendra ce mercredi soir avec des groupes locaux.